Syncatto - Fiction
Chroniques
22 Août 2024
Dès le début de l’album, la ressemblance est frappante, on est bien dans du Prog moderne avec des mélodies mutées comme on peut en entendre chez Polyphia, mais avec des relents flamencos. Cela colle bien avec les rythmiques, qui sont régulièrement inspirées de rythmes latinos tandis que les guitares alternent entre le Prog’ et le Djent.
La diversité des styles est impressionnante puisque cela permet d’avoir des parties variées (que ce soit pour la batterie, la guitare ou les claviers) mais en plus de ça elles sont très bien harmonisées et vont toutes très bien les unes avec les autres. On n’est pas dans un projet solo de Metal Prog’ assez atmosphérique à la Widek car là les morceaux ne s’arrêtent jamais, c’est une écriture très dense mais aussi très efficace, qui nous rappellerait volontiers le dernier album de Plini (en un peu moins cérébral, ce qui n’est pas forcément plus mal). Les structures sont plus carrées et ça permet d’avoir des morceaux qui ont du groove (« Afterglow »).
Sur l’album, on trouvera pas mal de featuring sur cet album, Jordan Rudess de Dream Theater, A.J. Minette de The Human Abstract, Coen Strouken au violon, etc., et ça permet de briser la monotonie d’un album sans chant et, ultimement, composé par une seule personne.
En somme, c’est un album très réussi que Friction : tous les morceaux ont un groove certain et on entend clairement la dimension progressive sans pour autant être prétentieux. Bien entendu, ce n’est pas le Prog’ ambitieux aux structures de 20 minutes, mais techniquement c’est un petit chef-d’œuvre.
A propos de Baptiste
Être ou ne pas être trve ? Baptiste vous en parlera, des jours et des jours. Jusqu'à ce que vous en mourriez d'ennui. C'est une mort lente... Lente et douloureuse... Mais c'est ce qu'aime Baptiste ! L'effet est fortement réduit face à une population de blackeux.