Inglorious - We Will Ride
Chroniques
11 Février 2021
Inglorious - We Will Ride : Une ambition nouvelle
Bienvenue aux amateurs et amatrices de Rock N’Roll ou de groove : Inglorious nous présente son quatrième album We Will Ride . L’album sort le 12 février 2021 chez Frontiers Music SRL et est le premier disque à voir le jour avec le line-up actuel. En effet, We Will Ride est la première fois où les guitaristes Danny Dela Cruz et Dan Stevens ainsi que le bassiste Vinnie Cola composent avec le chanteur Nathan James et le batteur Phil Beaver.
Si Ride To Nowhere avait su montrer un tout autre visage dans les compositions du combo britannique lors de sa sortie et inspirer un grand espoir sur son successeur, le changement de line-up soudain a pu sûrement nous rendre inquiet sur l’avenir du groupe.
Il semble cependant que le groupe ait bien décidé de nous rassurer sur toute la ligne. Malgré un début un peu chaotique dû à l'enregistrement pendant le confinement au Royaume-Uni et la règle des 6 pieds, environ 1.83 m, entre chaque personne, le quintet a pu profiter de ce moment pour briser la routine et enfin voir d’autres visages que durant les premiers mois de confinement. De plus, We Will Ride est la première collaboration entre Inglorious et un producteur, ici Romesh Gogandoda de Bring Me The Horizon, Bullet For My Valentine et même Motörhead.
We Will Ride est donc l’album des premières fois mais aussi l’album de tous les changements. On peut ainsi voir apparaître des morceaux ou des arrangements qu’on n’aurait jamais pu prévoir un jour dans leur discographie très typée Revival Rock. On pourra donc être très étonné par le côté Boogie de We Will Ride et ses allures de morceaux de Rock Progressif avec toutes ces variantes et mélodies ou même par la fausse ballade Eye of The Storm ou bien encore par l’effet gramophone sur l’intro de Cruel Intentions.
La première écoute nous procure alors la sensation que cet album est le plus surprenant de toute leur discographie et aussi le plus ingénieux. Nous sommes certes bercés par le son d’Inglorious que l’on a toujours connu avec son amour pour les riffs accrocheurs et les lignes de chant toujours aussi impressionnantes de Nathan James mais on découvre aussi avec saveur ces petits changements. On peut d’ailleurs découvrir un Nathan James tentant de nouvelles approches de chant comme sur God of War, un des titres complètement sorti d’ailleurs, ou sur Messiah, entendre le piano et les claviers de Rob Lindop ici et là qui apportent plus de corps aux musiques telles que Do You Like It ou We Will Ride, le morceau éponyme. Même s’il faut avouer qu’il pourra davantage briller sur My Misery.
On pourra d’ailleurs être ravi par l’aspect plus dansant et entraînant que les albums précédents sur la plupart des chansons, ce qui rend donc nos écoutes plus divertissantes grâce au groove bien plus travaillé.
Si j’ai pu toujours dévorer les albums d’Inglorious depuis que je les ai découverts en première partie de The Winery Dogs en 2016, We Will Ride m’a littéralement époustouflé ! J’étais très loin d’imaginer un résultat aussi riche avec ce tout nouveau line-up. Même s’il faut souligner que les comparses se connaissaient déjà puisque She Won’t Let You Go a été composé par Nathan et Danny bien avant que ce dernier ne rejoigne le combo.
J’avais déjà beaucoup accroché à la direction plus mature que prenait Ride To Nowhere mais We Will Ride nous apporte un brin de fraîcheur expliqué par toutes les nouvelles idées apportées par les nouveaux membres mais aussi le producteur qui a su échanger avec le groupe comme s’il faisait partie du combo. En tout cas, sa collaboration a su ravir le batteur Phil Beaver qui a adoré sa manière de travailler ; un point de vue qu’il détaillera sans doute dans l’interview qu’il me donnera dans les prochains jours.
2021 est une année compliquée où mes attentes sont les plus hautes entre toutes les sorties de groupe que j’affectionne particulièrement. Mais We Will Ride est pour moi l’album le plus savoureux qui m’ait été donné d’écouter en ce début d’année très prometteur, en espérant que 2021 nous réserve quand même d’autres belles surprises d’ici là.
Bienvenue aux amateurs et amatrices de Rock N’Roll ou de groove : Inglorious nous présente son quatrième album We Will Ride . L’album sort le 12 février 2021 chez Frontiers Music SRL et est le premier disque à voir le jour avec le line-up actuel. En effet, We Will Ride est la première fois où les guitaristes Danny Dela Cruz et Dan Stevens ainsi que le bassiste Vinnie Cola composent avec le chanteur Nathan James et le batteur Phil Beaver.
Si Ride To Nowhere avait su montrer un tout autre visage dans les compositions du combo britannique lors de sa sortie et inspirer un grand espoir sur son successeur, le changement de line-up soudain a pu sûrement nous rendre inquiet sur l’avenir du groupe.
Il semble cependant que le groupe ait bien décidé de nous rassurer sur toute la ligne. Malgré un début un peu chaotique dû à l'enregistrement pendant le confinement au Royaume-Uni et la règle des 6 pieds, environ 1.83 m, entre chaque personne, le quintet a pu profiter de ce moment pour briser la routine et enfin voir d’autres visages que durant les premiers mois de confinement. De plus, We Will Ride est la première collaboration entre Inglorious et un producteur, ici Romesh Gogandoda de Bring Me The Horizon, Bullet For My Valentine et même Motörhead.
We Will Ride est donc l’album des premières fois mais aussi l’album de tous les changements. On peut ainsi voir apparaître des morceaux ou des arrangements qu’on n’aurait jamais pu prévoir un jour dans leur discographie très typée Revival Rock. On pourra donc être très étonné par le côté Boogie de We Will Ride et ses allures de morceaux de Rock Progressif avec toutes ces variantes et mélodies ou même par la fausse ballade Eye of The Storm ou bien encore par l’effet gramophone sur l’intro de Cruel Intentions.
La première écoute nous procure alors la sensation que cet album est le plus surprenant de toute leur discographie et aussi le plus ingénieux. Nous sommes certes bercés par le son d’Inglorious que l’on a toujours connu avec son amour pour les riffs accrocheurs et les lignes de chant toujours aussi impressionnantes de Nathan James mais on découvre aussi avec saveur ces petits changements. On peut d’ailleurs découvrir un Nathan James tentant de nouvelles approches de chant comme sur God of War, un des titres complètement sorti d’ailleurs, ou sur Messiah, entendre le piano et les claviers de Rob Lindop ici et là qui apportent plus de corps aux musiques telles que Do You Like It ou We Will Ride, le morceau éponyme. Même s’il faut avouer qu’il pourra davantage briller sur My Misery.
On pourra d’ailleurs être ravi par l’aspect plus dansant et entraînant que les albums précédents sur la plupart des chansons, ce qui rend donc nos écoutes plus divertissantes grâce au groove bien plus travaillé.
Si j’ai pu toujours dévorer les albums d’Inglorious depuis que je les ai découverts en première partie de The Winery Dogs en 2016, We Will Ride m’a littéralement époustouflé ! J’étais très loin d’imaginer un résultat aussi riche avec ce tout nouveau line-up. Même s’il faut souligner que les comparses se connaissaient déjà puisque She Won’t Let You Go a été composé par Nathan et Danny bien avant que ce dernier ne rejoigne le combo.
J’avais déjà beaucoup accroché à la direction plus mature que prenait Ride To Nowhere mais We Will Ride nous apporte un brin de fraîcheur expliqué par toutes les nouvelles idées apportées par les nouveaux membres mais aussi le producteur qui a su échanger avec le groupe comme s’il faisait partie du combo. En tout cas, sa collaboration a su ravir le batteur Phil Beaver qui a adoré sa manière de travailler ; un point de vue qu’il détaillera sans doute dans l’interview qu’il me donnera dans les prochains jours.
2021 est une année compliquée où mes attentes sont les plus hautes entre toutes les sorties de groupe que j’affectionne particulièrement. Mais We Will Ride est pour moi l’album le plus savoureux qui m’ait été donné d’écouter en ce début d’année très prometteur, en espérant que 2021 nous réserve quand même d’autres belles surprises d’ici là.
A propos de Gauvain
Jadis chroniqueur acharné, Gauvain préfère dorénavant occuper son temps libre à l'animation de lives hebdomadaires sur notre chaîne Twitch à la découverte de groupes intéressants. La légende raconte qu'on y passerait jamais de Metal... Il n'est cependant pas rare de le voir publier quelques articles à l'année quand l'envie lui prend.