Black Foxxes - Black Foxxes
Chroniques
24 Octobre 2020
Black Foxxes – Black Foxxes ou un surprenant renouveau !
Bonjour à toi amateur ou bien amatrice d’Indie Rock ou d’Emo Rock car nous allons nous pencher sur l’album éponyme du trio Black Foxxes qui sortira le 30 octobre 2020 chez Spinefarm Records.
Black Foxxes, en plus d’arborer une pochette inhabituelle, est un disque bien particulier, certes il est le troisième album du groupe, mais il est le premier avec le nouveau line-up regroupant Finn Mclean à la batterie et Jack Henley à la basse. En effet, les deux camarades de Mark Holley, Tristan Jane et Anthony Thornton, avaient officiellement annoncé leur départ du groupe le 2 mars 2020. De plus comme pour tirer un trait sur ce passé, les différents comptes du combo anglais ont été réinitialisés depuis le 15 juillet 2020 ; en espérant que cette séparation ne fut pas trop rude pour le trio…
Ainsi donc en 2020 naît le troisième album de Black Foxxes un disque bien différent des deux précédents ; on garde néanmoins la même touche d’émotions, le chant prenant de Mark sur des riffs de guitare toujours aussi affûtés. On pourra d’ailleurs remarquer que cet album comporte 2 chansons de moins que le premier (11 titres) contre une chanson de moins que le deuxième (10 titres) pour sept minutes de plus ! Un mal pour un bien car le groupe nous propose avec Badlands et Divine Bell deux chansons faisant plus de huit minutes, respectivement 8min30 et 9m32.
Le trio, loin de délaisser son origine Pop Rock/ Rock Alternative, nous propose ici un voyage bien plus complexe. On traversera ainsi le monde du Stoner et de la Fuzz se mêlant à leurs anciennes racines pour nous livrer Badlands, un morceau enregistré d’une seule traite en live avec les trois musiciens. Il s’en dégage donc une atmosphère unique en son genre et une prestation à part au sein de cet opus. Une prestation qui le mena à être le premier single à être partagé sur les réseaux. Continuant à vouloir nous épater un peu plus, le combo nous livrera Drug Holiday, ce titre aux riffs baveux et aux allures Pop où le chanteur raconte s’être beaucoup influencé des chants de Billie Eilish ou de la chanteuse britannique PJ Harvey. Panic avec ses paroles un poil dépressive verra même l’apparition pour la première fois du vocoder ainsi que de claviers pour finir le morceau sur une teinte encore plus pesante. Et si on devait citer toutes les particularités comment pourrait-on oublier Swin ! Un morceau au fond de Electro Pop terriblement envoûtant par ses mélodies lancinantes et répétitives avec un refrain en double voix où le groupe avoue s’inspirer des Beatles, des Beach Boys et de Crosby Stills & Nash.
Il est vrai que c’est la première fois qu’un album de Black Foxxes semble aussi riche et varié dans ses recherches de musicalité et de singularité. C’est en effet le premier album où chaque chanson a sa propre marque de fabrique. Une particularité que je ne peux que souligner car ce sera peut-être la première fois que l’auditeur pourra décrocher à certains morceaux, là où les précédents disques du groupe étaient bien plus homogènes. Car même si certains morceaux comme My Skin ou Pacific aurait pu être de l’ère Reiði ("rage" en islandais) les autres morceaux sortent quand même du lot quand on regarde le reste de leur discographie. Un point qui n’est pas pour me déplaire, je l’admets, car Black Foxxes n'en est que plus dur à appréhender ; même si on est loin de se triturer l’esprit en l’écoutant.
Ce qui ne change peut être pas trop par rapport à I’m Not Well ou Reiði est que les paroles sont souvent empreintes d’émotions telles que la mélancolie ou le spleen comme décrit par Baudelaire ou peut-être même sont-elles un brin candides. Néanmoins, Mark Holley pourra aussi nous parler d’amour de soi comme dans Jungle Skies qu’il a écrite une semaine avant de se tondre les cheveux à cause du traitement qu’il suivait ; le chanteur étant atteint de la maladie de Crohn depuis plusieurs années, ce qui l’affecte beaucoup dans sa vie ou dans ses chansons.
Pour conclure Black Foxxes nous livre avec un tout nouveau line-up un album de bonne facture où les prises de risque permettent l’avènement de beaux morceaux. Le disque éponyme illustre bel et bien le changement et la renaissance du groupe qui avait un avenir incertain depuis la sortie de Reiði en 2018. En tout cas, redécouvrir le trio, bien qu’amputé des deux tiers des membres d’origine, m’a fait le plus grand bien car Black Foxxes est un groupe que j’apprécie grandement et qui m’aurait fait de la peine à voir disparaître, heureusement que le chant et les riffs de Mark sont un point d’ancrage suffisant. Je conseille donc ce nouvel opus à tous les fans actuels du groupe car il vaut vraiment le détour et à tous ceux et celles qui sont amateurs de Rock Alternatif et de chanteurs à la voix torturée.
Bonjour à toi amateur ou bien amatrice d’Indie Rock ou d’Emo Rock car nous allons nous pencher sur l’album éponyme du trio Black Foxxes qui sortira le 30 octobre 2020 chez Spinefarm Records.
Black Foxxes, en plus d’arborer une pochette inhabituelle, est un disque bien particulier, certes il est le troisième album du groupe, mais il est le premier avec le nouveau line-up regroupant Finn Mclean à la batterie et Jack Henley à la basse. En effet, les deux camarades de Mark Holley, Tristan Jane et Anthony Thornton, avaient officiellement annoncé leur départ du groupe le 2 mars 2020. De plus comme pour tirer un trait sur ce passé, les différents comptes du combo anglais ont été réinitialisés depuis le 15 juillet 2020 ; en espérant que cette séparation ne fut pas trop rude pour le trio…
Ainsi donc en 2020 naît le troisième album de Black Foxxes un disque bien différent des deux précédents ; on garde néanmoins la même touche d’émotions, le chant prenant de Mark sur des riffs de guitare toujours aussi affûtés. On pourra d’ailleurs remarquer que cet album comporte 2 chansons de moins que le premier (11 titres) contre une chanson de moins que le deuxième (10 titres) pour sept minutes de plus ! Un mal pour un bien car le groupe nous propose avec Badlands et Divine Bell deux chansons faisant plus de huit minutes, respectivement 8min30 et 9m32.
Le trio, loin de délaisser son origine Pop Rock/ Rock Alternative, nous propose ici un voyage bien plus complexe. On traversera ainsi le monde du Stoner et de la Fuzz se mêlant à leurs anciennes racines pour nous livrer Badlands, un morceau enregistré d’une seule traite en live avec les trois musiciens. Il s’en dégage donc une atmosphère unique en son genre et une prestation à part au sein de cet opus. Une prestation qui le mena à être le premier single à être partagé sur les réseaux. Continuant à vouloir nous épater un peu plus, le combo nous livrera Drug Holiday, ce titre aux riffs baveux et aux allures Pop où le chanteur raconte s’être beaucoup influencé des chants de Billie Eilish ou de la chanteuse britannique PJ Harvey. Panic avec ses paroles un poil dépressive verra même l’apparition pour la première fois du vocoder ainsi que de claviers pour finir le morceau sur une teinte encore plus pesante. Et si on devait citer toutes les particularités comment pourrait-on oublier Swin ! Un morceau au fond de Electro Pop terriblement envoûtant par ses mélodies lancinantes et répétitives avec un refrain en double voix où le groupe avoue s’inspirer des Beatles, des Beach Boys et de Crosby Stills & Nash.
Il est vrai que c’est la première fois qu’un album de Black Foxxes semble aussi riche et varié dans ses recherches de musicalité et de singularité. C’est en effet le premier album où chaque chanson a sa propre marque de fabrique. Une particularité que je ne peux que souligner car ce sera peut-être la première fois que l’auditeur pourra décrocher à certains morceaux, là où les précédents disques du groupe étaient bien plus homogènes. Car même si certains morceaux comme My Skin ou Pacific aurait pu être de l’ère Reiði ("rage" en islandais) les autres morceaux sortent quand même du lot quand on regarde le reste de leur discographie. Un point qui n’est pas pour me déplaire, je l’admets, car Black Foxxes n'en est que plus dur à appréhender ; même si on est loin de se triturer l’esprit en l’écoutant.
Ce qui ne change peut être pas trop par rapport à I’m Not Well ou Reiði est que les paroles sont souvent empreintes d’émotions telles que la mélancolie ou le spleen comme décrit par Baudelaire ou peut-être même sont-elles un brin candides. Néanmoins, Mark Holley pourra aussi nous parler d’amour de soi comme dans Jungle Skies qu’il a écrite une semaine avant de se tondre les cheveux à cause du traitement qu’il suivait ; le chanteur étant atteint de la maladie de Crohn depuis plusieurs années, ce qui l’affecte beaucoup dans sa vie ou dans ses chansons.
Pour conclure Black Foxxes nous livre avec un tout nouveau line-up un album de bonne facture où les prises de risque permettent l’avènement de beaux morceaux. Le disque éponyme illustre bel et bien le changement et la renaissance du groupe qui avait un avenir incertain depuis la sortie de Reiði en 2018. En tout cas, redécouvrir le trio, bien qu’amputé des deux tiers des membres d’origine, m’a fait le plus grand bien car Black Foxxes est un groupe que j’apprécie grandement et qui m’aurait fait de la peine à voir disparaître, heureusement que le chant et les riffs de Mark sont un point d’ancrage suffisant. Je conseille donc ce nouvel opus à tous les fans actuels du groupe car il vaut vraiment le détour et à tous ceux et celles qui sont amateurs de Rock Alternatif et de chanteurs à la voix torturée.
A propos de Gauvain
Jadis chroniqueur acharné, Gauvain préfère dorénavant occuper son temps libre à l'animation de lives hebdomadaires sur notre chaîne Twitch à la découverte de groupes intéressants. La légende raconte qu'on y passerait jamais de Metal... Il n'est cependant pas rare de le voir publier quelques articles à l'année quand l'envie lui prend.