Ragnard Rock Fest 2016
Live Reports
22 Août 2016
Ragnard Rock Festival, Simandre-sur-Suran, 22 Juillet 2016.
20h00.
Après un balisage des plus douteux et un rebroussage de chemin, j'arrive enfin sur le nouveau site du RRF (ndr : Ragnard Rock Festival) après une bonne journée de boulot.
Après encore quelques checkpoints à passer, je rentre enfin dans l'enceinte du festival. J'apprends très vite que la programmation a du retard. Au minimum 30 min ! Ce qui m'a fait rire, car c'était déjà le cas l'année dernière ! Mes doutes sur la météo peu clémente s'envolent aussi, les orages nous contournent. Sans pouvoir me caler sur le programme, je pars faire le tour des stands de bouffe pour me sustenter. Malheureusement, le stand Ukrainien qui m'intriguait n'était pas ouvert... Et je ne l'aurai jamais trouvé ouvert pour goûter leurs plats ! Après avoir regretté mon sandwich à la raclette, mais surtout au pain rassi, je regarde les combats vikings, plutôt spectaculaires ! Le bruit des lames sur les boucliers furent accompagnés par les balances d'un groupe que j'affectionne beaucoup : Celtibeerian ! Cette ambiance me remplit d'énergie, j'attendais le groupe avec impatience.
Voyant qu'il me restait du temps avant ce premier concert, j'ai décidé de faire un tour du côté du village viking. On pouvait y voir, comme l'année dernière, les troupes vikings vivre dans leur campement, respectant au poil le mode de vie d'époque, ce qui était très sympa à regarder. En face de ces campements, les échoppes, des stands proposant moult vêtements et accessoires vikings/médiévaux, parfois même les confectionnant devant nous. On pouvait même y voir un forgeron, frappant le fer chaud sur son enclume ! Beaucoup de choix se trouvait du côté des stands cette année, mais malheureusement le vendeur d'hypocras avait disparu... Remplacé par un stand officiel côté buvette. L'ambiance était sereine, pacifique, rien ne laissait penser que les diffamations survenues quelques jours plus tôt ne pouvaient être véritables. Beaucoup sur le village viking étaient venus en famille, avec des enfants en bas âge, et tout le monde était content de l'ambiance du festival. D'après ce que j'ai entendu, mais que je n'ai pas vu, ce sont des agents de sécurité interdisant l'entrée à certaines personnes portant des t-shirts de groupes de NSBM (ndlr : National Socialist Black Metal). Personnellement, J'ai vu quelques t-shirts de Peste Noire, Baise Ma Hache ou Nokturnal Mortum par exemple, ce qui ne rendait pas plus agressif leurs porteurs !
Soudain, Celtibeerian se lance sur scène. La foule est très chaude et les attends de pied ferme ! Le concert enjaille le village viking, la formation espagnole exécutant leurs titres avec très grande aisance, assumant leur anglais basique mais suffisant pour parler d'alcool et de fête. Ce fut un très bon concert, avec un très bon son (L'avantage d'une petite scène), un groupe au top et un public qui lui rendait parfaitement. On a même eu le droit à Rollo (De la série Vikings) montant sur scène et faisant le show le temps d'un titre ! Bon, j'vous vends du rêve, mais ce n'était pas vraiment Rollo, juste son sosie français.
Le temps de me remettre de mes émotions, je vis de loin Belphegor, ce fameux groupe autrichien de Black. L'ambiance semblait bonne, mais n'étant pas ma tasse de thé, je ne m'aventurais pas près de la scène. Le retard de la programmation et ma faiblesse face à la fatigue me fit voir le début de Faun de loin, à regret car j'aurai aimé me plonger dans ce show... On fera mieux demain !
Samedi, j'entre malgré moi un peu tard dans le festival. Griffon vient de finir son set. « Pas grave !», me dis-je, je suis arrivé pour Skiltron ! Armé de mon appareil photo, je m’engouffre devant la scène, histoire de faire le plein de photo. Toujours avec du retard, le groupe commence son show, lunettes de soleil sur le nez. Le cagnard tape, malgré un thermomètre indiquant une température très correcte. Ce qui n'empêche pas le public de se donner pour Cette formation en kilt. Moi j'en profite que le chanteur aime poster devant les objectifs pour mitrailler. Le son est correct sans être fou, le groupe correct sans être fou. A peine fini, je me décale de quelques mètres pour être devant l'Odin Stage, pour voir Grai, ce groupe russe folk. Y'a pas à dire, les filles russes de la formation sont vachement jolies ! De quoi attirer les curieux devant cet excellent groupe. Et je ne dis pas ça à cause de leur physique. Leur jeune gratteux aux cheveux blonds si longs qu'il rend jaloux les filles est impressionant, mais ne laisse aucun autre musicien sur la touche. Grai est une unité que je recommande, leur live étant très très bon ! Mais pas le temps de niaiser, je file direction la Heim Stage, au cœur du village viking, pour couvrir et découvrir Trobar De Morte. Changement radical d'ambiance. Un peu de violon, des percussion, une guitare acoustique, de la flûte, une chanteuse maniant la danse du ventre avec légèreté. Très reposant, très ressourçant, ces concerts de la Heim Stage sont vraiment une bonne idée de la part de l'orga ! Je m'y retrouvais bien plus, devant cette scène, que devant une prog' qui, en cette soirée de samedi, était très orientée Black jusqu'aux têtes d'affiche, à 22h.
Le dernier concert de la Heim Stage, à 20h30, est Percival. Beaucoup plus dans le médiéval, nous voilà plongé à ce qui pourrait être la musique qu'écoutaient les vikings. 3 musiciens, chantant en cœur, tambour, mandoline. Sobre, historique, on accroche ou non, mais c'est un peu d'histoire sur scène. Allez voir !
Pause. Attente jusqu'à Heidevolk. Avec l'éternel retard, le groupe de Pagan Folk Metal hollandais arrive en grande pompe ! Ce show de nuit est juste nickel. La foule est en feu, y'a pas à dire, le Folk Metal motivera toujours les troupes ! C'était bon, c'était juteux, nourrissant, pas sec mais moelleux ! Bizarrement, j'ai pas des tonnes de souvenirs, mais je peux vous dire que dans ma tête, c'était bon.
Sinon, au niveau du festoch en général, voilà ce que je peux en ressortir :
Ça reste un jeune fest, qui fait des erreurs surtout au niveau du retard accumulé sur scène, ce qui a du en frustrer plus d'un. Quand on est pas au camping et qu'on a de la route, ça peut devenir gênant.
Le stand Ukrainien « jamais » ouvert aussi... Assez dommage, j'aurai aimé tester ! La sécurité à 2 vitesses. Faire attention aux fans de NSBM, mais négliger les fouilles, clairement, rentrer avec une arme aurait été aisé. D'un autre côté, la gendarmerie lourdement armée était présente tous les soirs, en gros comité.
Pas grand chose à dire niveau fachos. On en croisait un peu, moins que l'année dernière (Ou plus noyé dans la masse, peut-être), y'a eu 2 bras levés au maximum devant les scènes, après, n'étant pas au camping, je ne peux pas dire ce qu'ils chantaient la nuit, mais ça me paraissait paisible.
Pour le lieu, c'était dommage qu'une partie soit en pente, notamment la zone VIP. Il y avait un beau Metal Market, assez riche, même si le stand Radiometal faisait un peu tâche, vide et solitaire.
Une grosse tonnelle vers les stands de nourriture permettait de manger à l'abri du soleil ou de la pluie ! Très sympa d'y avoir pensé !
Les sanitaires étaient nickels, aucun étron n'était visible ! Les bénévoles ont fait un super taff, que ce soit à l'entretien ou à l'entrée. Ne les changez pas !
En résumé, le RRF est un festival qui va en se bonifiant. Dans 5ans, nul doute qu'il sera une référence de festival Metal européen, l'unique dans son genre. Il reste encore des points à régler pour que ça roule comme sur des roulettes. Mais avec autant de jeunesse et un budget modeste, c'est un festival à 1h de Lyon que je recommande à 100 % !
Après un balisage des plus douteux et un rebroussage de chemin, j'arrive enfin sur le nouveau site du RRF (ndr : Ragnard Rock Festival) après une bonne journée de boulot.
Après encore quelques checkpoints à passer, je rentre enfin dans l'enceinte du festival. J'apprends très vite que la programmation a du retard. Au minimum 30 min ! Ce qui m'a fait rire, car c'était déjà le cas l'année dernière ! Mes doutes sur la météo peu clémente s'envolent aussi, les orages nous contournent. Sans pouvoir me caler sur le programme, je pars faire le tour des stands de bouffe pour me sustenter. Malheureusement, le stand Ukrainien qui m'intriguait n'était pas ouvert... Et je ne l'aurai jamais trouvé ouvert pour goûter leurs plats ! Après avoir regretté mon sandwich à la raclette, mais surtout au pain rassi, je regarde les combats vikings, plutôt spectaculaires ! Le bruit des lames sur les boucliers furent accompagnés par les balances d'un groupe que j'affectionne beaucoup : Celtibeerian ! Cette ambiance me remplit d'énergie, j'attendais le groupe avec impatience.
Voyant qu'il me restait du temps avant ce premier concert, j'ai décidé de faire un tour du côté du village viking. On pouvait y voir, comme l'année dernière, les troupes vikings vivre dans leur campement, respectant au poil le mode de vie d'époque, ce qui était très sympa à regarder. En face de ces campements, les échoppes, des stands proposant moult vêtements et accessoires vikings/médiévaux, parfois même les confectionnant devant nous. On pouvait même y voir un forgeron, frappant le fer chaud sur son enclume ! Beaucoup de choix se trouvait du côté des stands cette année, mais malheureusement le vendeur d'hypocras avait disparu... Remplacé par un stand officiel côté buvette. L'ambiance était sereine, pacifique, rien ne laissait penser que les diffamations survenues quelques jours plus tôt ne pouvaient être véritables. Beaucoup sur le village viking étaient venus en famille, avec des enfants en bas âge, et tout le monde était content de l'ambiance du festival. D'après ce que j'ai entendu, mais que je n'ai pas vu, ce sont des agents de sécurité interdisant l'entrée à certaines personnes portant des t-shirts de groupes de NSBM (ndlr : National Socialist Black Metal). Personnellement, J'ai vu quelques t-shirts de Peste Noire, Baise Ma Hache ou Nokturnal Mortum par exemple, ce qui ne rendait pas plus agressif leurs porteurs !
Soudain, Celtibeerian se lance sur scène. La foule est très chaude et les attends de pied ferme ! Le concert enjaille le village viking, la formation espagnole exécutant leurs titres avec très grande aisance, assumant leur anglais basique mais suffisant pour parler d'alcool et de fête. Ce fut un très bon concert, avec un très bon son (L'avantage d'une petite scène), un groupe au top et un public qui lui rendait parfaitement. On a même eu le droit à Rollo (De la série Vikings) montant sur scène et faisant le show le temps d'un titre ! Bon, j'vous vends du rêve, mais ce n'était pas vraiment Rollo, juste son sosie français.
Le temps de me remettre de mes émotions, je vis de loin Belphegor, ce fameux groupe autrichien de Black. L'ambiance semblait bonne, mais n'étant pas ma tasse de thé, je ne m'aventurais pas près de la scène. Le retard de la programmation et ma faiblesse face à la fatigue me fit voir le début de Faun de loin, à regret car j'aurai aimé me plonger dans ce show... On fera mieux demain !
Samedi, j'entre malgré moi un peu tard dans le festival. Griffon vient de finir son set. « Pas grave !», me dis-je, je suis arrivé pour Skiltron ! Armé de mon appareil photo, je m’engouffre devant la scène, histoire de faire le plein de photo. Toujours avec du retard, le groupe commence son show, lunettes de soleil sur le nez. Le cagnard tape, malgré un thermomètre indiquant une température très correcte. Ce qui n'empêche pas le public de se donner pour Cette formation en kilt. Moi j'en profite que le chanteur aime poster devant les objectifs pour mitrailler. Le son est correct sans être fou, le groupe correct sans être fou. A peine fini, je me décale de quelques mètres pour être devant l'Odin Stage, pour voir Grai, ce groupe russe folk. Y'a pas à dire, les filles russes de la formation sont vachement jolies ! De quoi attirer les curieux devant cet excellent groupe. Et je ne dis pas ça à cause de leur physique. Leur jeune gratteux aux cheveux blonds si longs qu'il rend jaloux les filles est impressionant, mais ne laisse aucun autre musicien sur la touche. Grai est une unité que je recommande, leur live étant très très bon ! Mais pas le temps de niaiser, je file direction la Heim Stage, au cœur du village viking, pour couvrir et découvrir Trobar De Morte. Changement radical d'ambiance. Un peu de violon, des percussion, une guitare acoustique, de la flûte, une chanteuse maniant la danse du ventre avec légèreté. Très reposant, très ressourçant, ces concerts de la Heim Stage sont vraiment une bonne idée de la part de l'orga ! Je m'y retrouvais bien plus, devant cette scène, que devant une prog' qui, en cette soirée de samedi, était très orientée Black jusqu'aux têtes d'affiche, à 22h.
Le dernier concert de la Heim Stage, à 20h30, est Percival. Beaucoup plus dans le médiéval, nous voilà plongé à ce qui pourrait être la musique qu'écoutaient les vikings. 3 musiciens, chantant en cœur, tambour, mandoline. Sobre, historique, on accroche ou non, mais c'est un peu d'histoire sur scène. Allez voir !
Pause. Attente jusqu'à Heidevolk. Avec l'éternel retard, le groupe de Pagan Folk Metal hollandais arrive en grande pompe ! Ce show de nuit est juste nickel. La foule est en feu, y'a pas à dire, le Folk Metal motivera toujours les troupes ! C'était bon, c'était juteux, nourrissant, pas sec mais moelleux ! Bizarrement, j'ai pas des tonnes de souvenirs, mais je peux vous dire que dans ma tête, c'était bon.
Sinon, au niveau du festoch en général, voilà ce que je peux en ressortir :
Ça reste un jeune fest, qui fait des erreurs surtout au niveau du retard accumulé sur scène, ce qui a du en frustrer plus d'un. Quand on est pas au camping et qu'on a de la route, ça peut devenir gênant.
Le stand Ukrainien « jamais » ouvert aussi... Assez dommage, j'aurai aimé tester ! La sécurité à 2 vitesses. Faire attention aux fans de NSBM, mais négliger les fouilles, clairement, rentrer avec une arme aurait été aisé. D'un autre côté, la gendarmerie lourdement armée était présente tous les soirs, en gros comité.
Pas grand chose à dire niveau fachos. On en croisait un peu, moins que l'année dernière (Ou plus noyé dans la masse, peut-être), y'a eu 2 bras levés au maximum devant les scènes, après, n'étant pas au camping, je ne peux pas dire ce qu'ils chantaient la nuit, mais ça me paraissait paisible.
Pour le lieu, c'était dommage qu'une partie soit en pente, notamment la zone VIP. Il y avait un beau Metal Market, assez riche, même si le stand Radiometal faisait un peu tâche, vide et solitaire.
Une grosse tonnelle vers les stands de nourriture permettait de manger à l'abri du soleil ou de la pluie ! Très sympa d'y avoir pensé !
Les sanitaires étaient nickels, aucun étron n'était visible ! Les bénévoles ont fait un super taff, que ce soit à l'entretien ou à l'entrée. Ne les changez pas !
En résumé, le RRF est un festival qui va en se bonifiant. Dans 5ans, nul doute qu'il sera une référence de festival Metal européen, l'unique dans son genre. Il reste encore des points à régler pour que ça roule comme sur des roulettes. Mais avec autant de jeunesse et un budget modeste, c'est un festival à 1h de Lyon que je recommande à 100 % !
A propos de Alexis
Le seul fan de Nu Metal dans l'équipe. Heureusement que c'est le patron et qu'il prête la piscine pour les 34h.