Evergrey - The Atlantic
Chroniques
1 Février 2019
Evergrey – The Atlantic ou le changement de cap ?!
Le 25 janvier Evergrey a enfin sorti le successeur de The Storm Within : The Atlantic ! Après avoir pris une claque avec Hymns For The Broken en 2014 et être un peu moins enthousiaste avec le suivant, j’attendais impatiemment leur dernier effort. Voici donc la chronique du onzième album du quintet suédois sorti chez AFM Records !
On peut dire que l’attente fut longue pour découvrir ce nouvel opus. Mais le groupe avait soigneusement sorti quelques singles avant sa sortie officielle dont A Silent Arc, Weightless, All I Have et dernièrement Currents ; respectivement les trois premières et septième chansons de l’album.
Et dès les premières notes du premier single on a pu être soulevé par les riffs et les rythmiques terriblement Death écrites par le batteur Jonas Ekdahl. Un changement rafraîchissant quand on voit qu’Evergrey avait du mal à se réinventer ! Ce morceau de 8 minutes, est d’ailleurs pour le groupe un bon aperçu et condensé des ambiances distillées dans l’album : la brutalité, la mélodie, la technique… tout y est !
Malheureusement l’effet de surprise se tarira un peu avec les deux titres Weightless et All I Have qui sonnent bizarrement un peu pareil ; même si Currents relevait un peu le niveau en terme d’originalité. Comme si le groupe allait suivre une nouvelle ligne directrice plus écrasante et moins raffinée. Car si on peut être surpris par les nouvelles compositions du groupe, le son de la bande a lui aussi complètement changé : la basse de Johan Niemann est métallique, les guitares plus acérées et le claviériste Rikard Zander n’hésite pas à tenter quelques expériences comme des drops de basse, notamment dans Weightless, du Seaboard; ou un GeoShred, dans A Secret Atlantis, ou bien des ambiances un peu plus SynthWave de The Tidal.
Après, nous sommes loin de voir un Evergrey radicalement différent et reniant ses origines ! On sent en effet quelques lignes mélodiques semblables aux précédents disques et des atmosphères un peu planantes sur les couplets.
Mais que faut-il donc en penser ?
Eh bien, la question n’est pas simple à résoudre. On retrouve des riffs efficaces et mordants à la façon de The Inner Circle, les fameux passages calmes sur certains couplets, des refrains entêtants, un piano habituel mais d’un autre côté on pourra entendre des expérimentations rythmiques avec une batterie ou une guitare très typée Death Metal : attention à la double pédale dans This Ocean; un chant de Tom Englund généralement moins envolé, ou plus mis en retrait, … Bref, le mix pourra en désarçonner quelques-uns.
Même si j’ai apprécié ces changements, car le groupe avait besoin d’un son neuf pour redécoller et de nouveau nous surprendre, ils n’ont malheureusement pas été suffisants pour me faire voyager.
Dans tous les cas ce disque sera pour moi un peu particulier et je crois que malgré toutes mes écoutes, car je l’ai reçu il y a de ça plusieurs jours, il m’en faut encore quelques unes supplémentaires pour pouvoir m’y faire complètement. Après l’album n’est pas mauvais, on était simplement en droit d’attendre mieux pour l’album concluant la trilogie lancée par Hymns For The Broken ! Cependant, il serait très bon s’il avait été écrit par un groupe qui n’aurait pas l’expérience musicale du groupe ; car je pense que le quintet peut nous en faire un bien mieux ! Donc à voir ce que la suite donnera, en tout cas, l’horizon semble montrer de bien belles perspectives …
Après, ma déception ne m’empêchera pas de me déplacer pour les voir jouer en avril prochain car j’aime bien trop ce groupe pour les laisser de côté !
Le 25 janvier Evergrey a enfin sorti le successeur de The Storm Within : The Atlantic ! Après avoir pris une claque avec Hymns For The Broken en 2014 et être un peu moins enthousiaste avec le suivant, j’attendais impatiemment leur dernier effort. Voici donc la chronique du onzième album du quintet suédois sorti chez AFM Records !
On peut dire que l’attente fut longue pour découvrir ce nouvel opus. Mais le groupe avait soigneusement sorti quelques singles avant sa sortie officielle dont A Silent Arc, Weightless, All I Have et dernièrement Currents ; respectivement les trois premières et septième chansons de l’album.
Et dès les premières notes du premier single on a pu être soulevé par les riffs et les rythmiques terriblement Death écrites par le batteur Jonas Ekdahl. Un changement rafraîchissant quand on voit qu’Evergrey avait du mal à se réinventer ! Ce morceau de 8 minutes, est d’ailleurs pour le groupe un bon aperçu et condensé des ambiances distillées dans l’album : la brutalité, la mélodie, la technique… tout y est !
Malheureusement l’effet de surprise se tarira un peu avec les deux titres Weightless et All I Have qui sonnent bizarrement un peu pareil ; même si Currents relevait un peu le niveau en terme d’originalité. Comme si le groupe allait suivre une nouvelle ligne directrice plus écrasante et moins raffinée. Car si on peut être surpris par les nouvelles compositions du groupe, le son de la bande a lui aussi complètement changé : la basse de Johan Niemann est métallique, les guitares plus acérées et le claviériste Rikard Zander n’hésite pas à tenter quelques expériences comme des drops de basse, notamment dans Weightless, du Seaboard; ou un GeoShred, dans A Secret Atlantis, ou bien des ambiances un peu plus SynthWave de The Tidal.
Après, nous sommes loin de voir un Evergrey radicalement différent et reniant ses origines ! On sent en effet quelques lignes mélodiques semblables aux précédents disques et des atmosphères un peu planantes sur les couplets.
Mais que faut-il donc en penser ?
Eh bien, la question n’est pas simple à résoudre. On retrouve des riffs efficaces et mordants à la façon de The Inner Circle, les fameux passages calmes sur certains couplets, des refrains entêtants, un piano habituel mais d’un autre côté on pourra entendre des expérimentations rythmiques avec une batterie ou une guitare très typée Death Metal : attention à la double pédale dans This Ocean; un chant de Tom Englund généralement moins envolé, ou plus mis en retrait, … Bref, le mix pourra en désarçonner quelques-uns.
Même si j’ai apprécié ces changements, car le groupe avait besoin d’un son neuf pour redécoller et de nouveau nous surprendre, ils n’ont malheureusement pas été suffisants pour me faire voyager.
L’album est certes bon, mais on est loin de l’énorme The Inner Circle ou d’Hymns For The Broken. Peut-être que les premières chroniques unanimes m’ont données trop d’espérances dans cet album et que j’attendais plus d’expérimentations comme la fin atmosphérique de The Currents, diablement jolie. En fait, je crois qu’au plus profond de mon cœur j’espérais un nouveau titre à la When The Walls Go Down….
Après, ma déception ne m’empêchera pas de me déplacer pour les voir jouer en avril prochain car j’aime bien trop ce groupe pour les laisser de côté !
A propos de Gauvain
Jadis chroniqueur acharné, Gauvain préfère dorénavant occuper son temps libre à l'animation de lives hebdomadaires sur notre chaîne Twitch à la découverte de groupes intéressants. La légende raconte qu'on y passerait jamais de Metal... Il n'est cependant pas rare de le voir publier quelques articles à l'année quand l'envie lui prend.