Live Report : Parkway Drive à Lyon

Live Report : Parkway Drive à Lyon

Live Reports 9 Novembre 2025

Vingt ans plus tard, Parkway Drive, sont de retour à Lyon à la Halle Tony Garnier. Sept ans après leur dernier passage au Radiant-Bellevue (autant dire une éternité pour les fans), le groupe australien a livré un show explosif.

Le groupe a choisi une entrée théâtrale : arrivant par le fond des gradins, il fend la foule telle une marée humaine. L'image est forte, presque biblique, Moïse fendant la mer, avant que ne déferle la tempête. Le set s'ouvre sur un enchaînement implacable : Carrion, Prey, Glitch. Trois titres phares qui plantent immédiatement le décor : Parkway Drive n'est pas venu pour célébrer passivement, mais pour rappeler pourquoi il règne sur la scène metalcore mondiale.

Les premières minutes se jouent sur une petite scène d'à peine vingt mètres carrés, concentrant l'énergie du groupe dans un espace restreint. Puis, au terme de Prey, le rideau tombe (littéralement) pour révéler la véritable scène, monumentale, décorée de flammes, d'effets pyrotechniques et de danseurs. Un basculement spectaculaire, à l'image de l'évolution du groupe, une machine de guerre scénique calibrée pour les arènes.

Contrairement à certaines dates européennes, le plateau volant aperçu à Stuttgart n'était pas de la partie à Lyon. Mais le groupe a tout de même offert un moment suspendu, avec Winston McCall dominant la foule depuis une scène montante, bras tendu vers le public, comme pour rappeler la communion qui lie Parkway Drive à ses fans. Un peu plus tard dans la soirée, cette communion a pris une tournure encore plus intense, le chanteur a rejoint la fosse pour interpréter une chanson entière au milieu du public, invitant les spectateurs à former un circle pit autour de lui. Un instant de pure euphorie, à la fois brutal et fraternel, qui résume parfaitement l'esprit de la soirée.

Pour une fois le son était d’une rare clarté pour la Halle Tony Garnier. Massif sans être brouillon, puissant sans saturation, chaque riff était correctement audible tout comme les hurlements de Winston, magnifiant la performance du groupe dans un lieu pourtant réputé difficile acoustiquement.

Et si vous n'avez pas pu assister à ce show incandescent, peut-être que les photos de la soirée sauront combler (un peu) le vide. Mais qu'on se le dise, Parkway Drive a prouvé à Lyon qu'après vingt ans, le feu brûle encore avec la même intensité.

A propos de Jérémy

La photographie n'a plus de secret pour lui. Avec son index sur développé, il est capable de prendre tellement de photo en rafale qu'il doit changer de carte SD entre chaque morceau.