Ultra Vomit au Stéréolux

Ultra Vomit au Stereolux : Une tornade métal pleine d'humour

Le 7 décembre dernier, à 21h30 précises, dans leur fief à Nantes, le Stereolux s’est transformé en un véritable épicentre de décibels et de bonne humeur grâce à Ultra Vomit, un groupe qui maîtrise l’art de conjuguer métal puissant et humour décalé.

Ultra Vomit : Du métal avec une dose de folie

Ultra Vomit a réussi un exploit rare : réunir trois générations de fans sous un même toit. Des enfants accompagnés de leurs parents jusqu’aux plus anciens amateurs de métal, tous partageaient une même passion pour l’énergie communicative et l’humour déjanté du groupe.

Dès les premières notes de La Puissance du Pouvoir, l’ambiance est donnée : une dose électrique d’absurde et d’énergie qui contamine immédiatement le public. Les fans, déjà chauffés à blanc, se sont lancés dans des pogos frénétiques, ponctués de rires à chaque détour d’une punchline ou d’un riff parodique.

Le groupe n’a pas déçu, alignant une série de morceaux devenus cultes : "Calojira", "Evier Metal", "Kammthaar", sans oublier le très attendu "Je Collectionne des Canards (Vivants)". Chaque titre a été une démonstration de leur talent pour mêler technique musicale et second degré.

Entre deux morceaux, les interventions hilarantes de Fetus et Manard ont ajouté une dimension théâtrale au concert, transformant chaque pause en une véritable scène de comédie. C’est cette alchimie unique entre musique et humour qui fait d’Ultra Vomit une expérience scénique à part.

Un raz-de-marée métalique

Le concert s’est achevé dans une explosion d’applaudissements et de rires, ponctuée par les dédicaces chaleureuses du groupe. Ultra Vomit a, une fois de plus, prouvé qu’ils ne sont pas simplement des musiciens, mais des showmen capables de marier puissance et absurde avec un brio rare.

Une tornade sonore et visuelle que personne ne voulait voir se terminer.

Photographier l’apocalypse joyeuse

Dans le pit photo, l’effervescence était totale. Entre slams imprévisibles et pogos endiablés, capturer l’énergie brute du concert relevait de la mission commando. Mais quelle satisfaction de figer ces moments de pure folie : les grimaces des musiciens, les éclats de rire du public, et les éclairs de lumière rythmant chaque riff.